dimanche 25 octobre 2009

Impact de Montréal: Une équipe!

J’avais l’intention de vous en parler plus tôt mais la politique municipale en a décidé autrement. Je ne peux toutefois continuer à reporter le sujet jusqu’à l’épuisement des aléas car selon moi, la collusion et petits amis seront d’actualité pour encore plusieurs semaines. Et peut-être même plusieurs mois si le premier ministre Charest se décide à mettre sur pied une enquête publique. Mais comme on dit par chez nous ça, c’est une autre histoire.

Je ne vous surprendrai donc pas en disant que j’avais hâte de parler de la victoire de l’Impact de Montréal au championnat de la USL (United Soccer Leagues). En fait, j’avais drôlement hâte car cet été, plus précisément le 15 juillet dernier, j’abordais le problème de La qualité des relations humaines. Faut croire que les dirigeants de l’Impact ont lu ma chronique et compris le message. Yesss!


En juillet et comme je le dis dans ma conférence Le Secret du leadership, lorsque ça va mal dans une organisation, il ne faut pas chercher les solutions dans la technique, les processus ou les méthodes. Lorsque ça va mal dans une entreprise, il faut chercher la solution dans La qualité des relations humaines. Les résultats qu’a connus l’Impact en fin de saison démontrent que c’est exactement ce qu’ont fait les dirigeants du club.

Si on récapitule pour favoriser l’apprentissage, mentionnons dans un premier temps que cette année, l’Impact a connu un très mauvais début de saison. Au point où les contre-performances du club ont mené au congédiement de John Limniatis, l’entraîneur-chef. Il a été remplacé par son adjoint, Marc Dos Santos, qui n’a pas fait mieux dans les semaines qui ont suivi le changement. Je souligne l’enthousiaste présence de ce dernier ce soir à Tout le monde en parle.

Que la léthargie de l’Impact se soit poursuivie sous la gouverne de Dos Santos ne me surprend pas; nombreuses sont les organisations qui n’arrivent pas à déceler l’origine de leurs problèmes. Conséquemment, nombreuses sont les organisations qui ne prennent pas les bonnes décisions lorsque vient le moment d’identifier les problèmes de leadership internes.

Avec Marc Dos Santos, le Club a continué à cumuler les défaites et les revers. Les contre-performances se sont accumulées jusqu’à la mi-juillet. C’est lors d’un match où l'échec pointait à l’horizon que l’élément perturbateur s’est révélé au grand jour. À ce moment que Sandro Grande a pris Mauro Biello à la gorge. Un geste bien entendu inacceptable au sein d’une organisation.

Quelques jours après avoir lu ma chronique (je suppose!), la direction de l’Impact a finalement compris ce qui nuisait à La qualité des relations humaines. Le problème n’était pas l’entraîneur Limniatis comme les dirigeants du club l’avaient cru en début de saison. Le problème était le joueur de centre Sandro Grande qui d’ailleurs, avait été suspendu pour quelques jours par Limniatis plus tôt dans la saison. Après avoir lu ma chronique donc, le club a congédié Grande.

Après le départ de Sandro Grande, la cohésion a commencé à reprendre vie au sein du club. Graduellement, les performances se sont améliorées et ce, jusqu’au début des éliminatoires. Les victoires ont alors garni le palmarès de l’Impact. En fait, le club a gagné toutes les parties des séries éliminatoires.

Avec le recul, il est facile de comprendre qu'après le départ de Grande, les joueurs ont repris graduellement confiance en eux et les autres. Autrement dit, suite au congédiement de Grande, la «chimie» est revenue entre les joueurs de l’Impact. Une fois engagé dans les séries, le mot victoire s’est mis à raisonner dans les médias et assurément dans le vestiaire des joueurs.

Avant le match final, j’ai bien aimé les mots de Dos Santos. Ça ressemblait à ce qui suit: "Nous sommes bien préparés mais le stress, ce n’est qu’une fois sur le terrain que l’on peut le gérer." Il parlait également de confiance. Et c’est justement ce que ça fait La qualité des relations humaines au sein d’une organisation. Ça donne confiance. La confiance des uns envers les autres.

La saison 2009 de l’Impact est un bel exemple comme quoi il ne faut pas chercher les solutions dans la technique, les processus ou les méthodes lorsqu’on observe des problèmes dans une organisation. La saison 2009 de l’Impact démontre que les solutions se trouvent dans La qualité des relations humaines. La saison 2009 de l’Impact démontre que La qualité des relations humaines a une incidence directe sur le succès d’une équipe!

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